Condamnation par l’Empire d’Angyalistan des activités cyniques et amorales du Liberland

L’Empire d’Angyalistan condamne fermement l’ignoble initiative du leader de la République libre du Liberland, proposant aux réfugiés syriens de venir rejoindre son territoire revendiqué, situé entre la Serbie et la Croatie, pour 10.000 $. Ce tour de passe-passe médiatique qu’est le Liberland jette ainsi une ombre ridicule et vaniteuse aux dépens de la détresse humaine sur les idéaux de la plupart des micronations sérieuses et montre toute l’étendue de l’escroquerie intellectuelle qu’il représente.
Bien que fondé sur une faille géopolitique digne d’intérêt, le Liberland en effet, au-delà de la forte mobilisation des médias que savent susciter grâce à leur expérience politique ses arrière-bases post-libérales, n’est susceptible d’offrir ni logement, ni moyens de subsistance, ni sécurité aux réfugiés qu’il compte attirer pour utiliser avec cynisme leur force de travail pour se construire. C’est, dans la situation de crise que traversent les pourtours de la Méditerranée, l’expression d’une absence de morale qui déshonore ses pourvoyeurs.
L’Empire d’Angyalistan réaffirme sa volonté absolue et définitive de n’entretenir aucune relation avec le Liberland, de n’en point reconnaître l’existence légale, et s’estime, sur le dit territoire, en co-souveraineté avec la Serbie et la Croatie.

The Empire of Angyalistan strongly condemns the despicable initiative of the leader of the free Republic of Liberland, offering Syrian refugees to come to his claimed territory for $ 10,000. The free Republic of Liberland is a media smokescreen that throws ridiculous and vain shadows at the expense of human distress on the ideals of most serious micronations and shows thus the full extent of the intellectual swindle it represents.

À l’occasion de la parution, le 2 septembre, d’un article consacré au Liberland et décrivant comme fokloriques certains acteurs du monde micronational avec lesquels l’Empire d’Angyalistan entretient d’étroites relations, un droit de réponse a été co-écrit par S.M.I. Olivier d’Angyalistan et S.A.S. Olivia-Eugénie d’Aigues-Mortes, secrétaire-générale de l’Organisation de la MicroFrancophonie. Ce texte, amendé après les déclarations du 22 septembre des responsables du Liberland sur l’accueil des réfugiés, a été diffusé sur de nombreux réseaux micronationaux et repris par un grand nombre de micronations dans leurs publications.

Consulter le droit de réponse – MicroFrancophonie/Liberland (pdf, 182 ko)